Bienvenue sur ce blog!
Premièrement, une réponse à la question suivante; pourquoi un blog?
Dès le départ, je ne suis pas certain d’aimer le concept de blogue. Je le perçois essentiellement de la même façon que la radio d’opinion; une réaction immédiate et émotive aux évènements présents. Et comme c’est le cas pour la radio d’opinion, on se doit de publier fréquemment pour fidéliser l’auditoire et, malheureusement, la qualité du contenu en souffre.
Mon observation de la blogosphère est que les blogues qui traitent de sujets en dehors du cadre personnel de leurs auteurs tombent rapidement dans un cercle vicieux ou l’auteur publie, sans grande analyse, de l’information peu fiable et passe ensuite son temps à s’en défendre dans la section de commentaires. En fait, publier rapidement de l’information sans regard à sa qualité est facile puisque le contenu est disponible aisément sur le Web. Par contre, produire de l’information fiable prend du temps.
Pourquoi un blogue alors?
Parce que c’est le seul médium de masse que j’ai pu trouver qui me laisse consolider mes pensées et mes recherches dans un format facile à lire (et à maintenir) à peu de frais.
Donc, dans l’espoir de réduire ces effets négatifs, la fréquence de publication de ce blogue sera sacrifiée au profit de ce qui sera, je l’espère, une plus grande qualité de contenu. Avec un peu de chance, d’autres blogueurs du même état d’esprit se joindront à cette initiative pour offrir et qualité, et quantité.
Quels sujets seront couverts et comment?
De préférence, la politique et les politiques canadiennes, avec une emphase spéciale sur le Québec. Je vais certainement m’aventurer sur d’autres territoires, mais avec l’idée d’apporter un contexte à l’ensemble des billets.
Ma vision est, ou devrais-je dire, le biais éditorial sera axé sur les initiatives politiques, sociales et économiques qui donnent des résultats sociaux positifs concrets, observables et mesurables. Mon observation de la scène politique Canadienne des 15 dernières années me porte à croire que la polarisation actuelle des discours selon certaines lignes idéologiques rend, au mieux, le débat comique, mais se traduit rarement en bénéfices sociaux réels. En ce sens, mon biais n’est pas vraiment vers la droite ou la gauche, autoritaire ou libertarien. Je crois que les meilleures solutions requièrent une analyse non partisane.
En fait, mon rêve n’est pas de voir naître une nouvelle génération de politiciens avec des idées radicales, mais plutôt de voir arriver une nouvelle génération d’électeurs qui sauront réfléchir au-delà de l’idéologie du moment. Je crois aussi que le plus grand défi de notre génération n’a pas encore été pleinement compris. Avec la démocratisation et l’hyper disponibilité de l’information, notre défi est de comprendre les contextes qui permettent une interprétation adéquate de cette masse de données. Seulement lorsque les individus pourront adéquatement traiter le flot immense d’information disponible, pourrons-nous alors réaliser les bénéfices sociaux dus aux gains de productivité qu’il produira.
Commençons…
